Brigitte Plazas

Psychanalyse, psychologue

Pour les particuliers
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Le mal-être

 
Brigitte Plazas,
 
Psychologue clinicienne, psychanalyste
Adultes adolescents enfants
Attachée au Service de Psychiatrie Infanto-Juvénile de l'Hôpital de Chartres
 
La souffrance est une donnée incontournable de l’être humain. A différents moments, à différents degrés, de différentes manières, l’existence humaine est indissociable de la douleur, psychique ou physique.
 
Et chacun le vivra d’une façon différente. Cela veut dire que chacun va l’éprouver d’une manière singulière, pareille à aucune autre. Cela veut dire aussi qu’il n’existe pas de hiérarchie de la souffrance, du mal-être, du mal de vivre. Un petit bobo au doigt peut faire très mal, et une énorme plaie à la jambe peut être indolore. De la même façon on peut perdre quelqu’un de cher sans s’effondrer, alors que si quelques mois plus tard on perd son chat, notre monde intérieur s’écroule et on fait une dépression. La souffrance psychique n’est ni prévisible, ni même vraiment quantifiable. Et son expression est extrêmement variée. On peut avoir des douleurs physiques, mal au ventre, mal à la tête, mal au coeur… On peut être irritable, triste, excité, acariâtre, renfermé, colérique, insomniaque, ou hypersomniaque, théâtral, déraisonnable… On peut avoir des idées noires, des envies de disparaitre, de ne plus exister, de se tuer… On peut aussi vouloir s’enfuir, se sentir piégé, incompris, jugé, surveillé… On peut aussi se sentir très fort, très puissant, invincible…On peut aussi développer des maladies, ou des comportements dangereux, des addictions, ou des obsessions… Et tellement d’autres symptômes…
 
La liste des expressions humaines du mal de vivre est infinie. En fait, la première chose importante pour nous, c’est qu’à un moment de sa vie, un sujet, et/ou les personnes qui l’entourent, que ce sujet puisse se dire : « je n’y arrive plus, j’ai besoin d’aide ». Les raisons qui président à cette expression sont elles aussi infinies. Ce peut être des raisons externes, éducation, agressions, pertes, traumatismes, ou internes, liées à notre personnalité. En fait, les raisons de souffrir sont aussi variées que ceux qui en souffrent, et souvent c’est un mélange de causes internes et externes. D’où, parfois, la difficulté de s’en sortir.
 
Avoir besoin d’aide, c’est prendre conscience que ce moment est trop difficile à vivre, et que quelqu’un peut nous aider à passer le cap. Demander de l’aide, c’est une décision, un acte. Cela marque le début d’un processus qui doit nous amener à un changement, une évolution.
 
Nous ne parlerons pas de toutes les propositions qui sont faites pour améliorer la vie. Là aussi, la liste est infinie, pas toujours sérieuse, loin s’en faut, et parfois même dangereuse. Je pense en particulier aux mouvements sectaires parfois cachés derrière le terme de psychothérapie, ou même de psychanalyse. Le détournement de ces théories et de ces techniques au seul profit de ceux qui les utilisent, et non au profit du patient, commande la prudence de tous. Et c’est à chacun de décider quelle sera la méthode, le moyen qu’il utilisera pour aller mieux. C’est à chacun de choisir le thérapeute qui lui permettra d’accéder à plus de bien-être, qui lui permettra de passer le cap, de la maladie ou du deuil, de la perte ou du désarroi, du trop d’angoisse ou du vide existentiel.
 
Nous, professionnels du psychisme, nous proposons un cadre thérapeutique et une méthode qui s’appuie sur une théorie. Notre but est de permettre à nos patients de mieux vivre, plus sereinement, et d’une façon plus autonome, autant que faire se peut.

Brigitte Plazas

29 rue des Vieux Capucins
28000 CHARTRES

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